"C’est quoi une ville ?... C’est, parmi d’autres choses, les cris stridents des enfants courant dans les rues, la clameur d’une foule vivante ; le boucher voisin chez qui la ménagère peut laisser la clé de sa maison ; l’épicerie du coin qui reste ouvert après minuit ; le serrurier et le cordonnier ;... ; le vieil homme au regard fixe comme un portrait muet dans le cadre de sa fenêtre du premier étage… Qu’est-ce que les urbanistes ont mis à la place de tout cela ? Des projets pour ménages à faibles revenus qui 'deviennent des foyers de délinquance, de vandalisme et de désespoir général, pire que les bidonvilles'… Obsédés par les statistiques et les plans, les urbanistes et les promoteurs oublient de s’intéresser à ce que les gens qu’ils transplantent désirent réellement".