Si ma maison m'appartient et si ma ville m'aide � la conserver � un moment difficile de ma vie ou en p�riode de crise, mon sentiment d'appartenance � cette ville se renforcera. C'est d'une telle philosophie que la ville de Philadelphie s'est inspir�e pour lancer son programme de pr�vention des saisies. Ce programme oblige le repr�sentant de la banque et le propri�taire menac�e de saisie � se rencontrer, dans des locaux am�nag�s � cette fin, en pr�sence d'un m�diateur.En un an on a ainsi r�duit de 60 % le nombre de saisies qui paraissaient in�vitables. Sur 4,690 propri�taires qui, entre Juin 2008 et mai 2009, ont ainsi pu n�gocier avec leur banquier, 2,776 ont r�ussi � conserver leur maison.
La ville, les banques et les citoyens, tout le monde est gagnant dans le cadre d'un tel programme et surtout, la philia, cette amiti� liant entre eux les citoyens d'une ville, est � jmais enrichie.
� noter que le programme lanc� par le gouvernement central am�ricain en f�vrier 2009 n'a pas r�ussi au m�me degr� parce que la rencontre entre le banquier et le propri�taire n'y est pas obligatoire.
Deux le�ons � tirer de ce succ�s: c'est par un contact r�el entre deux personnes qu'on r�gle un probl�me caus� � l'origine par des rapports abstraits, anonymes, entre les int�ress�s. Par une mesure de droit pr�ventif, on �vite des litiges co�teux pour tous et ruineux pour certains.