Le corps: un arc, une voile, une lyre? L'arc est tendu par un acte de l'intelligence et de la volonté; la voile obéit au souffle du désir; l'intelligence, la volonté et le désir s'harmonisent pour produire la musique de la lyre. Et quand le corps est incapable de rendre la musique intérieure, il devient une sensitive, du nom de cette plante dont les feuilles se rétractent au moindre toucher. La sensibilité passive semble s'accroître en nous au rythme où la sensibilité active décroît.
Source: Kalandrakas
«Le corps est à l’âme ce que la lyre est au musicien. C’est quand la lyre se brise qu’on retrouve, dans sa pureté, la source silencieuse de la musique.»
Gustave Thibon
«Elle se laissa prendre et baiser la main sans témoigner ce plaisir intime dont j'étais averti par son frissonnement de sensitive.»
Balzac