Mark Kingwell, philosophe canadien, nous rappelle ce passage que Gaston Bachelard nous a offert dans La poétique de l’espace : «la maison abrite la rêverie, la maison protège le rêveur, la maison nous permet de rêver en paix » (p. 26). Sans la maison, l’homme serait un être dispersé ; c’est elle qui maintient les humains dans l’unité de leur être à travers les orages de l’existence. Le propos de Bachelard est de «montrer que la maison est une des grandes puissances d’intégration pour les pensées, les souvenirs et les rêves de l’homme» (p.26).